Montagne sous menace : les informations à retenir sur les risques du réchauffement climatique
Plusieurs éboulements survenus récemment en montagne questionnent les effets du réchauffement climatique. En conséquence, une mission d’inspection recommande un plan d’action pour mieux comprendre les risques majeurs liés au réchauffement climatique en montagne qui restent, à ce jour, inexplorés. Près de 20 000 résidents permanents seraient potentiellement menacés par ces dangers.
Source d’inquiétude
Des événements d’éboulement ont eu lieu dans les Alpes suivant un épisode de canicule, particulièrement dans la vallée de la Maurienne, entrainant la fermeture de plusieurs voies de transit. Face à cela, le ministère de la Transition écologique a rendu public un rapport d’inspection, daté de décembre 2022, qui évoque les risques liés aux mouvements naturels et à la déstabilisation de glaciers et de roches pergélisol dans le contexte actuel de réchauffement climatique.
Dérèglements climatiques : défi complexe
Les effets mis en évidence face à ces risques sont d’une grande complexité d’après la déclaration de l’Mission d’inspection: “La compréhension de ces phénomènes est insuffisante à ce jour pour déployer des moyens de prévention, de détection et de gestion”. On y observe une forte accélération de mouvements naturels et des déstabilisations de glaciers, roches pergélisol et des parois en gel permanent.
Risques identifiés et conséquences potentielles
Les dangers identifiés comprennent les avalanches de glace et de roche, les flux torrentiels et les mouvements de terrain. De plus, ces dangers naturels sont susceptibles d’être amplifiés par des phénomènes en cascade importants pouvant entraîner de très gros volumes de matières capables de perturber significativement la topographie. Toutefois, ces risques restent difficiles à inventorier.
Recensement des risques: un défi à relever
La mission recommande d’accélérer le programme de l’Office national des forêts (ONF-RTM) visant à disposer d’une vision claire des risques encourrus. Il est également suggéré de renforcer les moyens de télédétection, de compléter la liste des sites à surveiller spécifiquement, et de s’inspirer des modèles suisse et italien.
Exigences scientifiques
Les caractéristiques des zones fragiles, comme les glaciers et les pentes en pergélisol, nécessitent des études approfondies en milieu difficile pour comprendre le mode de désagrégation et de détachement des masses en jeu.
Pour améliorer la gestion des risques, les résultats de ces études doivent permettre la délimitation des zones potentiellement exposées aux aléas climatiques. Ce qui primerait, entre autres, les mesures d’alerte et de limitation de l’occupation des sols.
Communauté opérationnelle
Il est également préconisé de structurer une communauté opérationnelle associant chercheurs, gestionnaires de risques et experts de terrain, et d’appeler un financement “flash” pour répondre aux besoins urgents de recherche sur des thématiques spécifiques. L’accent est mis sur l’urgence de comprendre différents sujets jusqu’à présent mal connus comme la propagation des laves torrentielles, et les risques liés à la présence de poches d’eau sous-glaciaires.
Dans cette ère de transformations rapides, la menace des risques d’origine glaciaire ou périglaciaire reste des défis majeurs à relever.
Mesures préventives
Se basant sur les exemples suisses et italiens de prévention et gestion des risques naturels en montagne, les chercheurs et experts estiment qu’il est impératif de multiplier les efforts pour mieux comprendre ces phénomènes complexes. L’ONF-RTM, qui mène déjà un programme pour établir une vision claire des dangers, a suggéré de renforcer les moyens de télédétection et de spécifier les sites nécessitant une surveillance accrue.
Implication et coopération
Afin de dynamiser la recherche, il est primordial de fédérer les acteurs concernés. De cette manière, une communauté opérationnelle regroupant les scientifiques, les gestionnaires du risque et les experts de terrain pourrait être créée pour guider plus efficacement les mesures de prévention. Cette coopération active peut prendre la forme d’un Groupement d’Intérêt Scientifique (GIS) afin de centraliser les informations et faciliter la prise de décision.
Viabilité des zones à risque
Outre l’inventaire des dangers, l’importance de maintenir les régions à risque habitables est importante. Les mesures de limitations de l’occupation des sols et de protection structurelle doivent donc être sérieusement envisagées. Au-delà de la simple prévention, il faut désormais envisager des moyens d’établir une cohabitation durable avec ces aléas naturels.
Notre avis :
Chez [Nom du site], nous considérons la situation comme préoccupante, mais nous restons optimistes. En effet, la situation expose indéniablement une série de risques réels et imminents, mais elle offre également un contexte propice à la collaboration et à l’exploration de nouvelles solutions. Nous pensons que la création d’une communauté opérationnelle, regroupant les scientifiques, les gestionnaires du risque et les experts de terrain serait une excellente initiative, permettant une meilleure coordination des efforts et un partage optimal des connaissances et des ressources. Nous sommes d’avis que la nature complexe de ces problèmes exige une réponse tout aussi sophistiquée, combinant un esprit critique, une curiosité scientifique et une volonté d’agir pour le bien de tous. Nous nous réjouissons des efforts actuels et espérons qu’ils conduiront à des solutions durables pour l’avenir de nos montagnes et pour la subsistance de ceux qui y vivent.
À retenir : Montagne sous menace
🌍 Les éboulements fréquents en montagne sont pour beaucoup l’effet direct du réchauffement climatique.
🌡️Près de 20 000 résidents permanents en montagne sont à risque.
🔎 Les mesures préventives dérivées des exemples suisses et italiens sont en cours de mise en place.
👥 La création d’une communauté opérationnelle est suggérée pour une meilleure gestion des risques.
🏞️ L’importance de rendre les régions à risque habitables est mise en avant.
Conclusion
Le réchauffement climatique crée un ensemble de défis et de risques qui exigent non seulement notre attention mais aussi notre action. La mise en place de mesures préventives et l’élaboration de stratégies de coopération sont impératives pour naviguer dans ce contexte transformé. C’est en prenant conscience de la complexité du problème et en implémentant des solutions adaptées que nous pourrons progresser vers un avenir durable pour nos montagnes et leurs habitants.